Contexte

L’électrification des véhicules lourds dans les entreprises représente un important changement de paradigme et requiert un effort de sensibilisation et d’information important.

La clientèle du transport lourd a le défi de livrer « Just-in-Time » et ne peut se permettre des retards causés par un manque d’autonomie ou une recharge trop longue.

L’infrastructure de recharge nécessaire à l’alimentation de camions ayant des packs batteries de taille considérable est également un défi que les gestionnaires devront bien comprendre et surmonter.

Les principaux obstacles à sa pénétration sont notamment le surcoût ainsi que le manque de connaissances et de données d’économies réelles en opération et en maintenance.

Les cibles de réduction de GES ne sont pas en voie d’être atteintes et des moyens doivent être mis en œuvre pour aider l’industrie à effectuer un changement vers la transition énergétique du transport lourd.

Entre 1990 et 2018, au Québec, le secteur du transport comptait pour 43,3% des émissions québécoises de GES. À un niveau plus spécifique, soit le transport routier, l’augmentation des émissions de GES était de 49,6%. Si l’on observe uniquement la catégorie des véhicules lourds, l’augmentation des GES était de 170,8%.

Alors que le Québec veut réduire ses GES de 37,5 % sous le niveau de 1990 d’ici 2030 et vise à interdire la vente des véhicules à essence en 2035, la transition énergétique est un incontournable pour tous, particulièrement les entreprises qui opèrent des flottes de véhicules lourds.